Toujours en 2024, une réduction de la fiscalité à 5 % est active pour les primes de productivité ou les primes de production. Confirmée par la loi de finances 2024, il s’agit d’une réduction de 10 % à 5 % du taux d’imposition de remplacement sur les sommes versées sous forme de primes de productivité ou de résultats, dans la limite de 3 000 euros bruts par an (et dans certains cas même 4 000).
Au 17 juin 2024, plus de 4 millions de travailleurs en avaient bénéficié. Dans ce guide, nous expliquons de manière claire et détaillée comment fonctionne la fiscalité subventionnée pour les primes de productivité, à qui elle a droit et dans quelles limites
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Qu’est-ce que la fiscalité concessionnelle et les primes de productivité
L’imposition subventionnée des primes de production des salariés consiste en une réduction de 10 % à 5 % du taux d’imposition de remplacement sur les sommes versées sous forme de primes de productivité, de résultats ou de participation aux bénéfices des entreprises. Grâce à la mesure introduite pour la première fois par la loi de finances 2023, puis confirmée par la loi de finances 2024 et la réforme fiscale 2024, les salariés du secteur privé peuvent profiter de cette nouvelle baisse d’imposition pour les récompenses reconnues en 2024, dans la limite de 3 000 euros bruts par an. Le plafond s’élève à 4 000 euros si l’entreprise concernée associe les travailleurs à l’organisation du travail
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Comment fonctionne la fiscalité concessionnelle
L’imposition subventionnée à laquelle sont soumises les primes de production repose sur l’application d’un impôt sur le revenu des personnes physiques de remplacement et de surtaxes régionales et municipales, à moins que le salarié ne fournisse une dérogation écrite expresse. Voici en détail comment les primes de productivité sont imposées
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- La somme totale de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et des taux supplémentaires est remplacée par un taux réduit unique en 2024, « remplacé » précisément
- Le plafond dans lequel s’applique cette réduction d’imposition est de 3 000 euros par an, soit 4 000 euros dans certains cas spécifiques
- Ce taux est de 5 % pour l’ensemble de 2024
- Pour avoir droit à une réduction d’imposition, les travailleurs doivent avoir un revenu salarial ne dépassant pas 80 000 euros au cours de l’année précédant l’année au cours de laquelle les primes ont été perçues
Limites fiscales avantageuses
La fiscalité réduite pour les primes de productivité à 5 % est reconnue dans la limite du montant total de 3 000 euros bruts par an. La limite de 3 000 euros pour l’imposition subventionnée des primes peut être portée à 4 000 euros si l’entreprise associe les travailleurs de manière égale à l’organisation du travail. L’implication égale des travailleurs se fait par le biais de systèmes d’organisation de l’entreprise qui permettent aux travailleurs de participer directement et activement aux processus d’innovation, à l’amélioration des performances des entreprises, avec des gains
d’efficacité et de productivité.
Lauréats des prix de production en 2024
Selon le rapport mis à jour en juin 2024 sur le dépôt des contrats par le ministère du Travail, plus de 4 millions de travailleurs perçoivent des primes de productivité (4 169 930), dont :
La valeur annuelle moyenne du prix est de 1 483,37 euros.
Les ressources
Pour l’intervention, visant à encourager les entreprises à reconnaître ce type de compensation, le gouvernement a prévu une dépense de 6,9 millions d’euros pour 2024, compte tenu de la perte de revenus provenant de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et des suppléments municipaux et régionaux. Selon le rapport sur l’évolution des primes de productivité, la mesure d’allégement fiscal suscite des réactions positives. Il y a 13 597 contrats actifs, soit 26,2 % de plus qu’à la même date en 2023
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