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L’environnement économique canadien
Au troisième trimestre de 2024, l’économie canadienne a montré des signes de ralentissement, avec une hausse de 1 % du produit intérieur brut (PIB) sur une base annualisée. Ce chiffre, bien que conforme aux prévisions des analystes, était inférieur aux 1,5 % prévus par la Banque du Canada. La révision à la hausse du PIB au deuxième trimestre, qui avait atteint 2,2 %, a mis en évidence un ralentissement de la croissance économique du pays
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Analyse des données de septembre
En septembre, le PIB a augmenté de 0,1 % par rapport au mois précédent, en août, où il était resté sensiblement inchangé. Statistique Canada avait estimé la croissance à 0,3 % pour le même mois, mettant en évidence un écart entre les attentes et les résultats réels. Ce ralentissement pourrait être attribué à plusieurs facteurs, notamment l’incertitude économique mondiale et les politiques monétaires restrictives adoptées
pour lutter contre l’inflation.
Impact sectoriel et perspectives d’avenir
Le secteur industriel a connu une baisse pour la cinquième fois consécutive. Les données montrent une baisse de 0,3 % en valeur et de 0,1 % en volume par rapport au mois précédent, tandis que sur une base annuelle, la baisse est de 5,7 % en valeur et de 4,7 % en volume. Ces résultats indiquent une contraction significative qui pourrait influencer les décisions futures des investisseurs et des entreprises. Les perspectives pour le quatrième trimestre restent incertaines, les analystes surveillant de près les signes de reprise ou
de nouveaux ralentissements.
Comparaison avec d’autres économies
La comparaison avec d’autres économies, comme celle de la Suisse, qui a enregistré une croissance de 0,2 % au troisième trimestre, met en évidence les défis auxquels le Canada est confronté. Le ministère suisse de l’Économie a confirmé que le ralentissement est dû à une baisse de la consommation des ménages et des investissements dans la construction. Ces facteurs sont similaires à ceux auxquels le Canada est confronté, ce qui suggère que la dynamique économique mondiale pourrait avoir un impact significatif sur les performances futures
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