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Augmentations salariales pour les fonctionnaires
Le nouveau contrat des employés de l’État, valable pour la période triennale 2022, introduit des augmentations importantes de la masse salariale, avec une augmentation moyenne d’environ 165 euros par mois pour 13 mensualités. Cet accord concerne environ 193 851 employés des ministères, des agences fiscales et des organismes publics non économiques, tels que l’INPS et l’INAIL. Cependant, les augmentations varient en fonction de la classification professionnelle : de 121,40 euros pour les opérateurs à 193,90 euros pour
un haut professionnalisme.
Travail intelligent et flexibilité du travail
L’une des innovations les plus importantes concerne le travail agile, qui permet aux employés de travailler à distance plus de 50 % du temps, dans des circonstances particulières. Cette flexibilité est particulièrement bénéfique pour les nouveaux employés et ceux qui s’occupent de membres de leur famille handicapés ou qui ont des besoins de santé. En outre, des coupons alimentaires seront également garantis pour les journées de travail intelligentes, aplanissant ainsi une situation jusque-là inégale entre les différentes
administrations.
Semaine de travail courte et innovations organisationnelles
Le contrat prévoit également la possibilité d’expérimenter une semaine de travail de quatre jours, en maintenant les 36 heures par semaine inchangées, avec des journées de travail plus longues. Cette option est destinée aux administrations centrales, à l’exception de celles qui ont des contacts directs avec le public. En outre, une nouvelle approche de gestion des âges est introduite, qui vise à prendre en compte les différents âges des employés et à promouvoir un pacte intergénérationnel
.
Réactions et perspectives d’avenir
Le renouvellement du contrat a suscité des réactions mitigées au sein des syndicats. Alors que la CISL-FP s’est félicitée de l’accord, soulignant l’importance de ne pas interrompre la continuité des renouvellements de contrats, la CGIL a exprimé sa dissidence, appelant à une mobilisation pour le 29 novembre. Les différences entre les sigles syndicaux mettent en lumière les défis auxquels le secteur public doit faire face, dans un contexte de finances publiques limitées et d’
engagements européens limités.