Un déclin inattendu du marché du travail
Le marché du travail italien a enregistré une baisse significative en septembre, interrompant une période de croissance qui a duré trois mois. Selon les données fournies par l’ISTAT, le nombre de personnes occupées a diminué de 63 000 par rapport au mois précédent, portant le taux d’emploi à 62,1 %. Cette baisse a particulièrement touché les employés, avec une baisse marquée chez les jeunes et les adultes d’âge moyen.
Les données montrent que les travailleurs indépendants et les personnes de plus de 50 ans sont restés stables, tandis que l’emploi entre 25 et 34 ans a enregistré une légère croissance
.
Hausse du chômage et de l’inactivité
Bien que le taux de chômage reste stable à 6,1 %, le taux de chômage des jeunes a augmenté pour atteindre 18,3 %. C’est un signe inquiétant, car il indique que les jeunes rencontrent de plus en plus de difficultés pour trouver du travail.
De plus, le nombre de personnes inactives a augmenté de 0,4 %, soit une augmentation de 56 000 unités. Ce phénomène suggère que de plus en plus de personnes abandonnent la recherche d’un emploi, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur l’économie à
long terme.
Impact sur le PIB et les perspectives d’avenir
La situation du marché du travail se reflète également dans les données relatives au produit intérieur brut (PIB) italien. Malgré une hausse estivale des flux touristiques, le PIB a enregistré une croissance stagnante, avec une hausse annuelle de 0,4 %, la plus faible depuis le début de la pandémie. Ce résultat est bien inférieur aux attentes du gouvernement Meloni, qui tablait sur une croissance annuelle de 1 %. Pour atteindre cet objectif, l’économie italienne devra accélérer de manière significative au cours du dernier trimestre de l’année.
Les difficultés économiques sont amplifiées par une baisse de la production industrielle, avec une baisse des recettes pour le quatrième mois consécutif. L’Istat a indiqué que l’indice du chiffre d’affaires industriel avait atteint son plus bas niveau depuis janvier 2022, montrant une contraction à la fois en valeur et en volume. Ce scénario complexe nécessite des interventions ciblées de la part du gouvernement pour stimuler la croissance et relever les défis de l’emploi
.