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L’autonomie différenciée DDL : ce qu’elle apporte en 5 points

Le DDL sur l’autonomie différenciée, récemment publié au Journal officiel, marque une étape importante dans le processus de décentralisation administrative en Italie. Cet article explique les principales dispositions de la loi et leurs implications pour les régions et l’État
.

Qu’est-ce que le projet de loi sur l’autonomie différenciée

La loi sur l’autonomie différenciée établit un processus de compréhension entre l’État et les régions, régi par un décret-loi pour le transfert des fonctions et des ressources. Les accords peuvent durer jusqu’à 10 ans, avec possibilité de renouvellement ou de révocation par l’État, mais avec un préavis minimum
de 12 mois.

La procédure pour parvenir à un accord entre l’État et la région dure au moins 5 mois, y compris les 60 jours accordés au Parlement pour examiner les demandes. La région, après avoir consulté les autorités locales et conformément aux procédures établies par son statut, doit statuer sur la demande d’obtention de formes supplémentaires d’
autonomie.

La procédure pour obtenir l’autonomie

Le processus d’obtention de l’autonomie se déroule en différentes phases :

  1. Schéma de base entre l’État et la région.
  2. Amendements apportés par la Conférence unifiée et les commissions parlementaires.
  3. Approbation du Conseil régional.
  4. Projet de loi du Conseil des ministres, que le Parlement devra examiner et voter.

La protection du LEP

La loi prévoit que l’attribution de formes supplémentaires d’autonomie aux régions en matière de droits civils et sociaux est soumise à la détermination des niveaux essentiels de performance (LEP). Les LEP représentent les normes minimales de services qui doivent être garanties dans toutes les régions
.

Le processus de détermination du LEP est basé sur l’évaluation des dépenses historiques de l’État dans chaque région au cours des trois dernières années. Ce mécanisme vise à garantir un traitement juste et transparent dans les relations financières entre l’État et les autonomies territoriales, en promouvant une répartition équitable des ressources et en surmontant les
disparités territoriales.

Répartition des ressources dans les régions

L’article 5 de la DDL prévoit que les ressources nécessaires à l’exercice des nouvelles compétences régionales seront déterminées par une commission mixte État-région. Cette commission comprend des représentants du ministre des Affaires régionales et des Autonomies, du ministre de l’Économie et des Finances, des administrations compétentes et des représentants régionaux correspondants
.

Avantages pour les régions dotées d’un statut spécial

L’article 10 de la DDL étend les avantages de l’autonomie différenciée également aux régions dotées d’un statut spécial, conformément aux dispositions énoncées dans leurs statuts. Le gouvernement conserve le pouvoir de substitution conformément à l’article 120, paragraphe 2, de la Constitution
.

Implications pour l’école, la fiscalité et le travail

Chaque région, après accord avec l’État, peut décider indépendamment des questions liées à l’éducation, à la fiscalité et au monde du travail. Par exemple, une région pourrait retenir toutes les recettes fiscales ou établir des règles spécifiques pour accéder aux classements des enseignants et du personnel de l’ATA
.

Cependant, les régions les plus pauvres risquent d’être laissées pour compte, ce qui compromet le principe de solidarité économique. Il sera donc nécessaire d’évaluer soigneusement chaque accord individuel pour comprendre ses impacts sur la santé, le travail, l’environnement et l’accès aux services
.

Texte intégral du DDL

Le texte intégral du projet de loi sur l’autonomie différenciée, publié au Journal officiel le 26 juin 2024, est disponible pour consultation.

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