La position de l’Italie dans le contexte mondial des investissements étrangers
En matière d’investissements étrangers, l’Italie n’est pas toujours le premier pays qui vient à l’esprit des investisseurs. Selon le super-indice Aibe 2024, l’Italie occupe la neuvième place parmi les pays du G20, avec un score de 63,9 sur 100.
Ce score, bien qu’il s’agisse d’une amélioration par rapport au passé, montre qu’il reste encore de nombreux défis à relever. L’Allemagne, le Canada et la Corée du Sud occupent les trois premières places, démontrant ainsi une plus grande capacité à attirer des capitaux étrangers
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Les défis et opportunités économiques pour 2024
Le rapport souligne que, bien que l’Italie ait enregistré une entrée de capitaux de 38,9 milliards d’euros en 2023, au premier semestre 2024, il y a eu une baisse drastique de 61,6 % des investissements étrangers entrants. Cette baisse, qui a porté les investissements à seulement 8 milliards d’euros, est un signal d’alarme pour l’économie italienne. Les problèmes critiques persistants dans des secteurs clés tels que la numérisation et l’innovation sont des facteurs déterminants qui influencent négativement la perception des investisseurs
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L’avenir de l’investissement étranger en Italie
Les prévisions pour 2024 ne sont pas encourageantes. Avec une dette publique de 2 868 milliards d’euros et une dette nette estimée à 3,8 % du PIB, l’Italie est confrontée à d’importants défis. Il y a toutefois des signes d’espoir. Des analyses récentes du Fonds monétaire international prévoient une croissance du PIB mondial de 3,2 % pour 2024, et si l’Italie parvenait à améliorer sa position en termes d’innovation et de numérisation, elle pourrait à nouveau attirer des investissements étrangers. Il est essentiel que le gouvernement italien adopte des politiques efficaces pour améliorer l’environnement des affaires et réduire la perception de corruption, éléments clés pour attirer les investissements futurs
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