Aujourd’hui, acheter en viager permet d’acquérir un bien immobilier en s’échelonnant. Afin de réaliser ce type de transaction en toute sérénité, les parties contractantes doivent se conformer à certaines règles essentielles. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette opportunité de devenir propriétaire à moindre coût.
Le viager: une vente comme une autre?
On prendra l’exemple d’un bien immobilier. L’achat en viager est tout simplement une manière particulière de payer le prix de vente d’un immeuble. Il s’agit pour un propriétaire de vendre son logement à un acquéreur en contrepartie d’une rente jusqu’à sa disparition. En quelque sorte, il s’agit d’un pari sur l’espérance de vie du propriétaire de la maison, de l’appartement ou de l’immeuble. Vu de sous cet angle, cette initiative a l’air d’être très moche, mais le principe profite aux deux parties. On se souvient tous du film avec Michel Galabru, Jean-Pierre Darras et Rosy Varte ou du personnage de superhéros incarné par Ryan Reynolds, Deadpool. L’imprévisible joue donc un rôle important. La loi interdit l’acquisition d’un bien si le vendeur était malade au mourant lors de la signature du contrat ou s’il est décédé 20 jours après la signature du contrat. L’achat d’un viager signifie que l’acheteur devient propriétaire d’un bien sans avoir à payer au vendeur le prix de vente au moment de la souscription. Pour le vendeur, la transaction lui permet d’améliorer sa qualité de vie jusqu’à l’arrivée du moment fatidique. Une rente viagère est une vente réelle, la seule différence étant qu’au lieu de payer la transaction en une seule fois, l’acheteur la paiera sur une longue période.
Acheter en viager: comment ça fonctionne et qui est concerné?
La vente en viager fonctionne sur le principe de l’aléa. Toute personne, en âge de signer un contrat, doté d’un capital et d’une possibilité de constituer une épargne régulière, peut prétendre à la vente en viager. L’achat en viager inclut la perspective de revendre le bien. Bien que facultative, l’obtention de l’accord du crédirentier simplifie la nouvelle opération. Il appartient dans tous les cas au premier acquéreur de se charger du bon déroulement du règlement de la rente auprès du débirentier.
En achetant une rente viagère, une personne acquiert le droit de propriété uniquement suite à la disparition du cédant, ce qui représente une première singularité. Une autre caractéristique de cet achat réside dans le paiement de la valeur du bien qui se répartit de la manière suivante: le bouquet et la rente. Le bouquet (non ce n’est pas un bouquet de fleurs) ou la contribution de l’acheteur correspond en moyenne à 20 % de la valeur du bien. Cette somme est payée au moment de la vente et en fonction de son montant, la rente sera plus ou moins importante.
L’achat en viager: est-ce intéressant?
L’achat en viager permet à l’acquéreur de ne pas directement administrer le bien. Cette obligation revient à l’occupant (le propriétaire). Les charges courantes, les montants d’entretien ainsi que les impôts fonciers incombent au débirentier. En général, le bouquet est exonéré de taxe. Ce système permet aussi à l’acheteur d’acquérir un bien sans contracter de dettes. Le principal inconvénient du viager réside dans l’obligation du vendeur à payer une rente très importante si le vendeur vivait très longtemps.
Mais il est également impossible pour le débirentier de transmettre le bien à ses héritiers. De plus, il doit supporter la taxe foncière ainsi que d’autres dépenses de maintenance.